|
|
|
Notes de cours |
|
|
|
|
|
Courriel |
|
A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M |
N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Les Achéens
Les Achéens apparaissent sur le continent grec aux environs de 1900 av. J.-C. Originaires des régions plus septentrionales, arrivés par l'Ouest, ces premiers Grecs s'arrêtent d'abord en Épire, puis passent en Thessalie et dans le Péloponnèse. C'était un peuple de guerriers. Ils s'installèrent dans les grandes plaines du pays et imposèrent leur présence aux populations de Béotie, d'Attique et du Péloponnèse. Attirés par la renommée de ses richesses, ils passèrent en Crète et ruinèrent l'empire minoen. On appela cette civilisation mycénienne car la plus importante des cités qu'ils bâtirent était Mycènes. |
Acropole Partie haute de la cité grecque antique, édifiée sur une butte et entourée de remparts. (Photos). |
Agamemnon Héros grec, roi légendaire de Mycènes. Homère en fit l'un des personnages importants de L'Iliade. Après le meurtre de son père Atrée par Égisthe, Agamemnon, accompagné de son frère Ménélas, trouve refuge à Sparte, où les deux princes épousent respectivement Clytemnestre et Hélène, filles du roi Tyndare. Ayant chassé Égisthe et reconquis son royaume, Agamemnon devient le plus puissant des souverains grecs et prend la tête de l'expédition qui part à la poursuite d'Hélène, enlevée par le Troyen Pâris. Homère mentionne peu le chef des armées grecques, durant le siège de Troie, jusqu'à sa querelle avec Achille, qui compromet un moment ses chances de succès. À son retour, Agamemnon est assassiné par Clytemnestre et par Égisthe, son amant. |
Âge du bronze Période allant de 3400 à 1200 av. J.-C. |
Cnossos Cnossos est le palais le plus important de Crète. Le palais de Cnossos est construit un peu après 2000 av. J.-C., détruit vers 1700, reconstruit tout de suite après et détruit partiellement en 1650 et définitivement en 1450 av. J.-C. Selon Homère, Cnossos était la capitale de la Crète. C'est le plus grand des palais minoens. Il occupe une surface de près de 20 000 m². Sur les côtés Ouest et Sud, un mur faisint le tour du palais, peut-être pour en fixer les limites, mais ce n'était pas un mur de fortification. (Photos). |
Les Doriens Peuple qui envahit la Grèce au détriment des Achéens. La supériorité de leur armement suffit à expliquer leur succès : armes de fer, lances et épées. La métallurgie du fer se propage en Grèce le long des routes qui ont contribuées à l'invasion dorienne. Les différences entre Doriens et Achéens sont peu marquées. |
Écritures crétoises L'écriture hiéroglyphique cétoise est composée de 90 signes et d'idéogrammes, c'est à dire d'images, de concepts ou d'objets reconnaissables (têtes d'animaux, parties du corps humain, silhouettes humaines) mais dépourvus de toute valeur phonétique. Le hiéroglyphique minoen figure sur des tablettes et sur des sceaux administratifs. Si certains signes ont été identifiés, les spécialistes ne sont toujours pas parvenus pour autant à déchiffrer cette écriture. À la fin de la période protopalatiale, une écriture plus stylisée apparaît, appelée Linéaire A, qui comporte 70 signes et au moins 164 idéogrammes. Cette écriture n'a pas encore été déchiffrée. |
Fresques Les fresques sont sans doute l'élément le plus caractéristique de l'art minoen. La plupart d'entre elles datent de la période néopalatiale. Ce sont des peintures murales décoratives ou figuratives (diagonales, rosettes, spirales), très agréables et vivantes, qui reproduisent des festivités religieuses, des scènes de nature (oiseaux, singes, paysages) et parfois des êtres humains. Peintes en couleurs vives, elles s'inspirent du mouvement même de la vie, spontané et naturel. L'esthétisme de certaines fresques les a rendu très célèbres à juste titre : les Jeux de Taureaux, les Enfants (photos). |
Homère Poète épique grec (VIIIe s. av. J.-C.) auteur de l'Iliade et de l'Odyssée. La vie d'Homère est légendaire : sept villes (dont Chio, Colophon, Ithaque et Athènes) se disputent l'honneur de l'avoir vu naître, et la légende fait de lui un poète pauvre, aveugle et errant. On s'est longtemps interrogé sur son existence et sur son rôle dans la création des œuvres qui lui sont attribuées. |
Les légendes minoennes Minos, roi légendaire de Crète, fils de Zeus et d'Europe, époux de Pasiphaé et père d'Ariane. Les historiens actuels estiment que Minos était soit le nom d'une dynastie, soit un titre porté par les rois de Cnossos. Pour cacher le Minotaure, monstre pourvu d'une tête de taureau sur un corps d'homme et qui se nourrissait de chair humaine, Minos ordonna à Dédale de construire le labyrinthe, enchevêtrement de salles et de couloirs où nul ne pouvait retrouver son chemin. Tous les neuf ans, les Athéniens devaient envoyer quatorze jeunes de la cité (sept garçons et sept filles) pour nourrir le monstre. Thésée, prince athénien et fils d'Egée, se porta volontaire pour le sacrifice. Ariane, la fille de Minos et de Pasiphaé tomba amoureuse de Thésée en le voyant et résolut de le sauver : elle lui donna une épée et une pelote de laine pour qu'il marque son chemin dans le Labyrinthe. Thésée tua le Minotaure et s'enfuit avec Ariane et les autres jeunes Athéniens. Ingrat, Thésée abandonna Ariane sur une plage de Naxos. |
Le linéaire B L'écriture dite linéaire B a été déchiffrée en 1952. Elle reprend la plupart des signes du linéaire A. La langue est une forme archaïque de grec. Cette écriture comporte 87 syllabogrammes et une centaine d'idéogrammes. C'est une invention des Mycéniens pour transcrire leur langue qui est une langue grecque. L'utilisation du linéaire B a perduré bien au-delà de la civilisation mycénienne. |
Malia Le site, qui s'étend sur 9 800 m², a été découvert en 1915. Il se compose de plusieurs ensembles de constructions : un palais, une agora et une crypte hypostyle, plusieurs quartiers d'habitations et plus loin une petite nécropole. Le premier palais fut construit vers 1900 av. J.-C. et définitivement détruit en 1450 av. J.-C. À l'époque mycénienne, il sera réoccupé. Du premier palais peu de choses demeurent aujourd'hui visibles, la plupart des ruines datent de la période néopalatiale. Comparé aux autres palais minoens, celui de Malia paraît moins luxueux : les murs sont en briques crues sans placage de gypse et sans trace de fresques. C'est la découverte du mobilier et des objets sur place qui a permis l'identification des pièces. (Photos) |
Masque mortuaire Les masques d'or mis au jour dans les tombes de Mycènes sont propres à la culture mycénienne. Ces masques, constitués d'une feuille d'or appliquée sur la face, ont été travaillés par les orfèvres sur le visage même des rois, épousant dans les moindres détails les traits des souverains disparus et scellant à jamais la majesté de leurs traits. (Photo) |
Murailles cyclopéennes Les Grecs anciens croyaient que ces murailles avaient été élevées par les Cyclopes ! De là le terme d'appareil cyclopéen, utilisé en archéologie moderne, pour désigner des murs dont les pierres de grande taille ne sont pas équarries. (Photos) |
Mycènes Cité du Pélopponèse qui a donnée son nom à la civilisation mycénienne. Vue la place qu'elle occupe dans l'épopée grecque, Mycènes était probablement le plus prestigieux des palais mycéniens. L'immense enceinte renfermait un véritable complexe administratif : des demeures, des sanctuaires, des magasins, des cours royales ornées de fresques colorées et de sculptures de pierre. La situation de Mycènes, qui dominait à la fois la mer et l'Argolide, lui permettait de contrôler le commerce dans une grande partie de la mer Égée. Si la cité devait sa richesse au commerce, cette activité fut peut-être également la cause de son déclin. (Photos) |
Les palais Les premiers palais apparaissent vers 1900 av. J.-C. en plusieurs points de l'île. Le palais est toujours construit près de la côte au cœur d'une vallée fertile. Le palais est le véritable centre politique, économique et religieux de la société. Le palais se développe sur plusieurs étages. Au rez-de-chaussée, les magasins et les salles religieuses. A l'étage, des salles diverses. Les toits sont en terrasses bordées du symbole de la double corne en décoration. La cour centrale devait servir pour des cérémonies religieuses, peut-être les fameux Jeux de taureaux. Les matériaux utilisés sont rustiques, ils proviennent des ressources locales : schiste, calcaire et grès. Le marbre est très rare. Les murs sont en pierre et terre battue. Le plafond des pièces est une superposition de rondins, de branchage et de stuc. La sobriété de la construction n'empêche pas un certain confort : les palais possédaient des citernes, des salles de bain et un système d'égoûts. Evans supposa que les colonnes disparues étaient à l'origine des troncs de cyprès renversés dont la base venait se caler dans un socle en pierre par un système de tenon. C'est dans les palais que naissent les styles céramiques. A la période néopalatiale, l'aménagement intérieur devient très agréable : des propylées majestueux, des colonnades, un éclairage intérieur par un puits de lumière et un ou plusieurs polythérons. Les murs et les montants de portes sont plaqués de gypse. La décoration murale (fresques) devient luxueuse. |
Le Péloponnèse Vaste presqu'île de la Grèce méridionale, occupée par les Achéens qui y fondèrent au nord-est la civilisation mycénienne. |
Phaïstos C'est le deuxième plus grand palais minoen : il s'étend sur près de 8300 m². Le premier palais a été construit vers 2000 av. J.-C. et détruit vers 1700. Le second palais est reconstruit aussitôt après avant d'être détruit à son tour vers 1450. Selon la mythologie, Phaistos était gouverné par Radamanthe, le frère de Minos, réputé comme celui-ci pour la sagesse et la justesse de son gouvernement. Homère cite Phaïstos comme la ville au grand nombre d'habitants. |
La Phénicie Ancienne contrée du Proche-Orient constituée d'une étroite bande de terre entre le Mont Liban et la Méditerranée. |
Rhodes Île grecque de la mer Égée, qui subit l'influence crétoise. |
Le saute-taureau Sport précurseur de la tauromachie. Pour éprouver leur bravoure, de jeunes athlètes affrontent la charge d'un taureau ; l'un après l'autre, ils s'agrippent aux cornes de l'animal lancé au galop et, lorsque le taureau lève brusquement la tête pour se défaire de l'importun, ils font une culbute par-dessus les cornes de la bête, exécutent une pirouette sur son dos, puis retombent gracieusement sur le sol. (Photo). |
Théra-Santorin L’île de Santorin actuelle ne représente plus que le tiers de la Théra des temps minoens. Le reste a été anéanti vers 1500 av. J.-C. lors de l'explosion de son volcan. Les Minoens étaient installés à Théra au milieu du second millénaire avant notre ère. |
Tirynthe Située sur une petite éminence (20 m au-dessus de la plaine environnante), l'acropole mesure environ 300 m sur 100. Le palais a dû être détruit à la fin de l'âge du bronze. Les épaisses murailles sont parcourues par des galeries (photo) dont les énormes blocs de pierre convergent pour former une voûte en ogive. Ces murs cyclopéens étaient considérés dans l'Antiquité comme une merveille. (Photos) |
Troie Selon une légende grecque, les Troyens descendent du héros Teucer qui, parti de Crète, cherchait un lieu où s'établir. On ne sait si Troie et Mycènes se sont réellement affrontées. En revanche, il est sûr qu'elles entretenaient des échanges commerciaux. Il se peut que Troie, située au carrefour des échanges commerciaux entre l'Orient et l'Occident, l'Asie et l'Europe, se soit enrichie grâce aux tributs qu'on lui versait et qu'elle ait posé un sérieux problème à des négociants aussi ambitieux que les Mycéniens. Cette rivalité commerciale entre Mycènes et Troie est peut-être à l'origine de la guerre de Troie. Les archéologues ont localisé les murs d'enceinte de la cité et, le long de ce qu'était alors la ligne côtière à l'âge du bronze, une nécropole qui remonte au XIe siècle avant notre ère. Le cimetière contenait environ 200 tombes. Il s'agit de sépultures de gens riches qui, vraisemblablement, provenaient d'horizons différents car les rites funéraires qui accompagnaient les dépositions sont des plus variés : certains cadavres ont été inhumés tandis que d'autres ont été brûlés sur des bûchers. Il s'agit donc d'individus qui étaient là pour des raisons exceptionnelles. |
|
|
Notes de cours |
|
|
|
|
|
Courriel |